1 Belge sur 10 achète volontairement des produits de contrefaçon

Lancement d’un nouveau site web pour informer et sensibiliser les consommateurs et les entreprises à ce fléau

Un Belge sur dix achète volontairement des produits de contrefaçon. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cet achat ne s’effectue pas le plus souvent en ligne ou à l'étranger, mais dans des magasins physiques installés en Belgique, qui sont bien sûr illégaux. À l’approche du Black Friday, de nombreux achats sont à nouveau attendus, tant en magasins qu'en ligne. La Fondation "Non à la contrefaçon et au piratage" (Nanac) appelle les consommateurs à ne pas acheter de produits contrefaits. Ceux qui le font consciemment, estime-t-elle, devraient se rendre compte que cela nuit à la société. Pour aiguiller  les consommateurs - 28 % d'entre eux se disent victimes involontaires d'achats de contrefaçon - Nanac lance le site www.nonalacontrefacon.be (www.neentegennamaak.be).

Les chaussures et les vêtements sont les plus populaires

Selon une enquête menée auprès de plus de 1.000 Belges sur leur perception et leur comportement d'achat à l’égard de la contrefaçon, un Belge sur dix achète consciemment des produits contrefaits. Le phénomène concerne principalement les 18 à 34 ans. Cette tranche d’âge achète majoritairement des vêtements et des chaussures copiées de marques coûteuses. Principale raison invoquée : les fausses versions sont moins chères. L’enquête révèle, en outre, que 87 % des personnes interrogées se disent satisfaites de ce type d’achat.

Ça se passe « chez nous »

Il est étonnant de constater que les achats de contrefaçons sont principalement effectués dans des magasins « physiques » en Belgique (59 %), davantage qu’en ligne (38 %) et à l'étranger (41 %). Kristian Vanderwaeren, administrateur général de l’Administration générale des Douanes et Accises et président de Nanac, explique : « Il s'agit souvent de circuits illégaux ou du marché noir. Les articles contrefaits sont ensuite vendus dans des magasins d'usine ou "via via" ». En matière de contrefaçon en ligne, Ali Express est le site le plus populaire, après Amazon, Wish et les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. « Pour Facebook et Instagram, il s'agit souvent de réseaux de seconde main comme Marketplace sur lesquels des contrefaçons sont également mises en vente et échangées », ajoute Kristian Vanderwaeren.

À l'approche du Black Friday, traditionnellement synonyme de bonnes affaires, Nanac souhaite sensibiliser le public au fait que l'achat de contrefaçons est effectivement répréhensible. 79 % des personnes interrogées en sont conscientes et 80 % réalisent même que ces copies peuvent nuire à leur santé. Essentiellement quand cela concerne des cosmétiques et certains produits pharmaceutiques ou encore des jouets pour enfants et des denrées alimentaires comme l'huile d'olive.

La contrefaçon coûte cher

Les résultats de l'enquête démontrent, par ailleurs, un besoin de disposer d’informations plus ciblées sur la question et surtout d'un guide permettant de mieux signaler la contrefaçon. Un peu moins de 3 Belges sur 10 ont déjà acheté des produits de contrefaçon sans le savoir et plus de 8 Belges sur 10 (83 %) ne savent pas où s'adresser pour le signaler.

« C'est la raison pour laquelle nous lançons la plateforme www.nonalacontrefacon.be/www.neentegennamaak.be, déclare Kristian Vanderwaeren. Sur ce site, le consommateur y trouve une multitude d'informations sur la contrefaçon, intéressantes d'un point de vue préventif mais aussi pour les personnes qui ont déjà été en contact avec des articles contrefaits. Le but étant d’enrayer in fine le fléau de la contrefaçon. Au final, la contrefaçon s’avère toujours plus coûteuse, car c'est toute la société qui y perd. Elle a un impact particulièrement négatif sur l'économie locale et elle accroît l'activité criminelle et le financement de réseaux criminels tels que le trafic de drogue et le terrorisme. »

Sandrine Vandendooren

Whyte Corporate Affairs

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À propos de Nanac

NANAC vise à sensibiliser les entreprises et les consommateurs aux risques et inconvénients de la contrefaçon et de la piraterie. La Chambre de Commerce Internationale en Belgique (ICC Belgium) et les Douanes ont décidé en 2010 d'unir leurs forces pour mieux lutter contre la contrefaçon et la piraterie. A cette fin, elles ont créé une fondation de droit privé "Non à la contrefaçon et la piraterie", communément appelée NANAC. Cette fondation est ouverte à d'autres partenaires. Une collaboration étroite existe déjà avec le SPF Economie, le Centre Européen des Consommateurs (ECC Belgique), ABAC-Baan, essenscia... Elle a également le soutien des autorités politiques.

Contact

Fondation Non à la Contrefaçon et à la Piraterie North Galaxy A14 Boulevard Roi Albert II 33 1030 Bruxelles

info@nanac.be

www.nonalacontrefacon.be